La profusion des canaux d'information a bouleversé la manière de s'informer. Les réseaux sociaux constamment nourris par les internautes côtoient le JT du soir. Chaque évènement est bousculé par un autre dans les minutes qui suivent, ne laissant ainsi plus le temps de s'en imprégner. L'attention des
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La profusion des canaux d'information a bouleversé la manière de s'informer. Les réseaux sociaux constamment nourris par les internautes côtoient le JT du soir. Chaque évènement est bousculé par un autre dans les minutes qui suivent, ne laissant ainsi plus le temps de s'en imprégner. L'attention des
La profusion des canaux d'information a bouleversé la manière de s'informer. Les réseaux sociaux constamment nourris par les internautes côtoient le JT du soir. Chaque évènement est bousculé par un autre dans les minutes qui suivent, ne laissant ainsi plus le temps de s'en imprégner. L'attention des personnes en permanence stimulée par cette masse de nouvelles les expose à des réactions de rejet et de déprime grandissantes. Des stratégies d'évitement sont mises en place et conduisent parfois à une mise en retrait du champ informationnel, stratégie évidemment dangereuse pour la vie démocratique. Comment se prémunir de ce nouveau syndrome de fatigue informationnelle ? Au-delà de l'analyse précise du syndrome et de son ampleur, les auteurs esquissent des solutions.
Guénaëlle Gault est directrice générale de L'ObSoCo, spécialiste des mutations de la société et de la consommation, enseignante à Sciences Po Paris et à l'Université de Paris.
David Medioni est journaliste et essayiste, spécialiste de l'analyse des médias et directeur de l'Observatoire des Médias de la Fondation Jean Jaurès.
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