Certains arguments permettent aujourd'hui de réévaluer la thèse de la singularité de l'homme. Du point de vue de l’identité psychologique et des performances cognitives, la différence entre les grands singes et l’homme ne serait pas de nature mais seulement de degrés. La biologie considère également les distinctions homme/animaux comme des différences dans la nature, et non entre nature et culture. Au plan éthique, les formes d’appropriation des animaux ont conduit à les instrumentaliser. À cela s’ajoutent les menaces sur les espèces sauvages dues au développement industriel. Certains admettent ainsi une véritable solidarité d'ordre moral ou juridique entre les formes de vie humaines et animales.Auteur(s): Camos, Valérie • Cézilly, Frank • Guenancia, Pierre
Editeur: Editions Quae
Collection: Update Sciences & technologie
Année de Publication: 2009
pages: 216
ISBN: 978-2-7592-0322-2
eISBN: 978-2-7592-0323-9